Identité - Si c'était une écriture
 

 


si c'était une écriture

113 pages, L23 x H34,8 cm
La première partie de ce livre est une suite de regards croisés entre une culture natale et une culture découverte. La deuxième partie se concentre sur l'explication de ce qu'est l'écriture chinoise, au travers des différences et des richesses de ces deux visions du monde.

L'Orient et l'Occident comme les deux faces de la main, deux versants d'une montagne : semblables mais différentes, inséparables et complémentaires.

si cétait une écriture

220 pages, 26 X 22 cm, 2006

Durant deux ans et demi, j'ai interviewé plus d'une centaine d'enfants de 5 ans, chinois et français, leurs instituteurs et leurs pédagogues, ce qui m'a permis d'étudier les différences et les points communs entre ces deux cultures, dans la première période d'apprentissage de leur langue et dans la relation entre l'écriture et le dessin.
Durant cet expérimentation, je pose une question centrale : le rapport de «dessin et écriture» est il le même chez les petits chinois et les petits français ?

Trois jours seulement avant l'impression de ce livre, une conclusion apparaît toute seule, inattendue comme une étoile filante: OUI, la différence fondamentalement existe, même s'ils n'ont que 5 ans.
Cette différence se reflète avant tout dans la notion d'espace : la grille d'écriture définit la notion d'espace dans l'écriture.
Chez les petits français, l'évolution de la grille d'apprentissage rend l'écriture plus en plus précise et régulière, et dissocie nettement le domaine de l'écriture, linéaire, suivant un tracé prédéterminé, de l'espace du dessin. Par exemple : une fois le dessin terminé, on signe avec un autre outil dans un coin de feuille.
Au contraire, la grille d'écriture en Chine, du tout-petit jusqu'au grand calligraphe, reste toujours la même : un carré. Ce qui est très important, c'est que ce carré est un espace de même nature que celui du dessin. Résultat : un petit chinois «dessine» son prénom comme autant d'éléments dessinés (une fleur, une table, un jouet etc). Un très bel exemple est celui d'un petit garçon qui écrit cette phrase : «j'ai découvert un petit cheval.», mais, comme il ne sait pas écrire le mot «cheval», il dessine à la place un jouet cheval. Et voici que cette confrontation entre dessin et écriture devient magique.
zh.

方云儿童与绘画,巴黎与成都
著者250页, 26 X 22 cm

抱着[文字与绘画]的关系在中法不同文化下,对儿童的影响是否相同?这个问题,通过两年半的时间, 我采访了上百名5岁的中国和法国小朋友, 试图找到一个答案。

这个课题通过听课、分别给两边孩子出绘画题材、把法国孩子的图画带回中国,展示给中国孩子看,测试两边的孩子是否能够读懂对方的绘画等方式进行的。

找了两年半后,一直没有结果,就在准备印书的三天前,像流星一样,一个清晰的结论在我脑海中一划而过 : 即便还是5岁的孩子,[文字与绘画]的关系在中西方对儿童的影响完全不同 !

导致不同的根本原因是:写字的格子决定了孩子们对[文字空间]和[绘画空间]定义的不同。在法国,从开始学写字到写出标准规格的字,其中的进展就是他们写字的底格越来越紧凑,追求写出来的字越来越连体和流畅,而在中国,从一岁小儿到鬓发书法家写的字的底格都是相同的一个:方格! 而这个方格和绘画的空间又是一致的。

比如:法国小孩画完画后,一定放下彩色笔,拿写字笔在画面的一个角落签名,他们对图画和写字是分的很清楚的,而中国小孩就完全不一样,我这儿有一个很有意思的例子:一中国小男孩写下这样一句话 :[我发现小马], 但他不会写马字,在[小]字后,他画了一只带轮子的小马玩具。

这种将写字和绘画混而为一的方式,反射出中国文字起源于象形文字的渊源。在中国,自古书画是不分家的,中国艺术家追求的最高境界之一不也是:好的字是画出来的,好的画是写出来的吗 ?